mardi 26 février 2013

Le standard ONS évolue pour offrir d’avantage de services liés aux objets connectés


Le standard ONS 2.0 est désormais disponible ! Il est publié ICI

Cette nouvelle version permet de développer des services multiples sur les objets, à destination des consommateurs et des entreprises : consultation de l’origine et de la nature des produits sur Internet, constitution du pedigree complet d’une marchandise, accès direct à des services d’authentification, etc. 

A la base de l'ONS 2.0, un consortium français baptisé WINGS, créé en 2009, soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et la Délégation aux usages de l’Internet (DUI). 
GS1 France remercie les sponsors et les partenaires du projet WINGS (Afnic, GREYC, INRIA, Orange, UPMC), ainsi que l'ensemble des entreprises  qui ont contribué aux travaux de standardisation de l'ONS 2.0 ! 


Pourquoi une nouvelle version du standard ONS ? 

En 2003, GS1 publie la première version des standards EPCglobal. Une partie de ces standards concerne la mise en œuvre d’un réseau de traçabilité des objets, basé notamment sur les standards existants de l’Internet. Un de ces standards spécifie le fonctionnement d’un service d’annuaire, l’ONS (Object Name Service). Dans sa première version, le standard ONS présente la particularité de décrire l’exécution du service de routage sur Internet via un point de passage unique, une racine de résolution du DNS qui utilise la zone de délégation « onsepc.com ». L’opération de cette racine de résolution unique est alors confiée de façon exclusive à une société américaine de droit privée, en l’occurrence l’entreprise Verisign.
L’importance croissante des enjeux liés à l'utilisation du standard ONS et les questions de souveraineté numérique et économique qu’il engendre a suscité cependant, dans le monde et plus particulièrement en Europe, une prise de conscience à tous les niveaux de décision sur les risques de ce « monopole technique de fait » . 
Pour répondre aux inquiétudes soulevées par cette situation centralisée, GS1 France a ainsi décidé de mettre en œuvre, dès 2008, une racine ONS alternative en Europe dans la zone « onsepc1.eu ». De même niveau que la racine américaine gérée par VeriSign, cette racine est depuis accessible à toutes les entreprises adhérentes à GS1
Toutefois, jusqu’à la publication du standard ONS 2.0, ces deux racines fonctionnaient de façon indépendante, en complète autonomie.
Pour mettre fin à cette bipolarité et permettre l’interopérabilité de racines ONS multiples, l’ONS 2.0 a donc vu le jour… 


Quoi de neuf avec l’ONS 2.0 ? 

La version 2.0  du standard offre trois nouveautés majeures. 

  • Premièrement,  l’ONS 2.0 spécifie un cadre de résolution autoritaire de même niveau, distribué sur plusieurs ONS racines (ONS Peer Roots). 

Ce standard permet ainsi la mise en place d’un modèle de racines interopérables par pays et constitue dès lors un système « fédéré », illustré ainsi : 
Pour fonctionner, chaque ONS Peer root qui compose la fédération utilise une table de délégation (Peer Delegation file), basée sur les préfixes pays GS1 (MO prefix). 
La liste des préfixes GS1 est disponible ICI.  
Quant au format de la table de délégation, il est spécifié ICI

Conséquence, chaque organisation membre GS1 a désormais la possibilité d’administrer sa propre racine ONS nationale, ou peut coopérer avec d’autres pays pour offrir aux entreprises une racine régionale.   

  • Deuxièmement, l’ONS 2.0 offre aux entreprises la possibilité de « caractériser » les services qu’elles souhaitent publier 

La publication des services sur l’ONS peut désormais s’accompagner de paramètres spécifiques, comme sa langue de publication, le pays cible auquel est destiné ce service etc. 
Sur le modèle d’un Web Service (description du service via un schéma XML), cette description permet de structurer le format d’échange entre le serveur de publication et le client ONS. 
Le schéma XML qui définit ce format d’échange est disponible ICI.  
Les enregistrements ONS restent toutefois construits selon le format NAPTR tel que précisé par la RFC 3403.

  • Enfin, l’ONS 2.0 permet aux entreprises de publier des services sur l’ensemble des clés d’identification au standard GS1 (GTIN, SSCC, GRAI etc.), quelle que soit la technologie de marquage employée (RFID, GS1-128, EAN 13, etc.) 

Avec l’ONS 2.0, la traduction des clés d’identification GS1 en nom de domaine (ONS hostname) est désormais précédée d’une conversion de l’identifiant en « Application Unique String » (AUS). Cette conversion met à plat le code de façon non significative, afin de contourner la contrainte du « parsing » du code, héritée du système EPC, qui exige de distinguer le company prefix du reste du code pour le traduire en ONS hostname. 
En conséquence, un identifiant encodé dans une étiquette RFID ou dans un code-à-barres peut être interprété par l’ONS de la même façon! L’ONS 2.0 assure ainsi l’interopérabilité des technologies de capture.
Le schéma suivant montre le fonctionnement de la résolution d’une requête ONS selon le standard 2.0 :  




Que va devenir la plateforme ONS de GS1 France ? 

La plateforme ONS de GS1 France va prochainement adopter le standard v2.0 pour offrir encore plus de services aux entreprises!

Plus d’infos à suivre prochainement !

En attendant, pour en savoir plus sur l’ONS 2.0, vous pouvez consulter le communiqué de presse disponible ICI



lundi 4 février 2013

Comment encoder dans un tag RFID une donnée issue d’un code-barres ? … et vice versa ?


Cette question se pose à l’ensemble des entreprises souhaitant passer d’une technologie de marquage à une autre, ou bien combiner RFID + code-barres pour identifier leurs marchandises.
Les problématiques sont en effet légion… Comment encoder l’identifiant ? sous quel format? Y’a-t-il des impacts pour le système d’information ? 



Pour vous aider, GS1 a publié un document intitulé « RFID Bar Code Interoperability ». Il est disponible à cette adresse : 

Ce document n’est pas un standard mais bien un guide d’accompagnement, visant à expliquer la compatibilité RFID et code-barres pour servir des besoins d’identification.
Il illustre le mariage des standards GS1 à ceux d’EPCglobal, et démontre l’interopérabilité des technologies de marquage.  
Il simplifie surtout la lecture des spécifications relatives aux standards d’identification GS1 & EPC, issus respectivement des documents « GS1 General Specifications » et « Tag Data Standard ».
Désormais, la conversion des codes SSCC, GRAI, GTIN etc. en chaîne de caractères (GS1 Element String) ou au format binaire sur 96 bits n’aura plus de secret pour vous. 

En synthèse, il vous permettra de comprendre que quelle que soit la technologie employée pour identifier vos marchandises - RFID ou code-barres -  vos données peuvent être intégrées au S.I et être consommées par vos applications métiers de la même façon!